En Côte d’Ivoire, le décès d’une fillette de trois ans suite à un viol suscite une grande indignation. Si la prison est le sort quotidiennement réservé aux violeurs, certains ivoiriens expriment le souhait d’un retour de la peine de mort, comme c’était le cas dans la toute première Constitution ivoirienne.
Le viol d’une fillette de 3 ans en Côte d’Ivoire relance les débats sur le retour de la peine de mort dans le code pénal ivoirien. Il y’a de cela quelques jours, la petite Grâce qui n’a que trois ans, était enlevée par un inconnu dans la ville de Dimbokro. Les recherches permettront de la retrouver, mais dans un état méconnaissable. Victime d’un viol, la fillette de ans sera par la suite conduite au Centre Hospitalier et Universitaire de la commune de Cocody. Malgré les soins intensifs dont elle bénéficiera, le décès de Grâce sera annoncé aux parents complètement effondrés par cette douloureuse nouvelle.
La ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, s’est rendu au CHU de Cocody pour témoigner son soutien à la famille éplorée, annonçant aux parents que tout était mis en œuvre pour mettre aux arrêts le violeur. Comme on devait s’y attendre, le viol de la fillette de 3 ans a relancé les débats sur la sanction infligée aux violeurs, selon le code pénal.
Pour certains internautes ivoiriens, il faudrait aller au-delà de la simple peine de prison pour les violeurs, surtout lorsque les victimes sont de petites âmes innocentes comme Grâce. Après le viol de la fillette de 3 ans, certains ivoiriens ont souhaité le retour de la peine de mort dans le code pénal ivoirien. Inscrite dans la première constitution de la Côte d’Ivoire, cette disposition sera retirée de la législation ivoirienne à la faveur des révisions constitutionnelles qui interviendront plus tard.
Ancien ministre des sports, Alain Lobognon s’est exprimé sur le durcissement de la sanction contre les violeurs exprimé par des ivoiriens, à travers le retour de la peine de mort : «N’encourageons pas notre pays à trahir ses engagements internationaux, en parlant du retour de la peine de mort. Arrêtons donc cette démagogie morbide. Aucune peine de mort ne sera rétablie en Côte d’Ivoire». Pour l’heure, le député de la circonscription de Fresco est le premier élu à s’être exprimé sur le retour de cette disposition dans le code pénal ivoirien.
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