Une supposée affaire de trafic d’organe en Côte d’Ivoire, plus précisément de clitoris, a été révélée au grand jour par l’AFP, l’Agence France Presse. Il n’aura pas fallu longtemps pour voir le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la famille et de la famille, réagir aux graves révélations du média français.
Un trafic d’organe en Côte d’Ivoire ? Plutôt de «graves allégations» selon le ministère de la famille de la femme et de l’enfant. Le lundi 9 septembre dernier, la rédaction de l’Agence France Presse, AFP en abrégé, diffusait un reportage sur une supposée affaire de trafic de clitoris en Côte d’Ivoire. Plusieurs médias connus ont même relayé ce reportage, suscitant ainsi une vive polémique. A en croire l’AFP, certains adeptes de cette pratique obscène auraient été approchés. Ces derniers avaient fait de graves révélations sur ce trafic d’organe en Côte d’Ivoire, trafic portant sur le clitoris de la femme : « Le clitoris-là, ça fait plusieurs travaux.
Même les grands hôteliers, les hôtels, dans les restaurants vous voyez ça marche, ça marche, les gars utilisent ça. C’est pas dans le plat. Avant de couper le clitoris, on fait bander [exciter] la fille. On l’excite d’abord. Quand le clitoris devient dur, c’est là qu’on coupe. C’est des techniques. C’est pour ça avant de faire, il faut 5 personnes : 4 personnes qui attrapent la fille et une personne qui manipule la fille. Au moment où on excise la fille, elle ne sait pas. Au moment où elle est bien excitée, au moment où elle s’en rend compte, et puis paf ! C’est quand on coupe maintenant, petit sac que je vous ai montré là, c’est dans ça on met.
Personne ne voit ça encore si c’est pas la femme [l’exciseuse], elle seule. Maintenant, pour acheter ça là, c’est ça qui coûte cher. Moi-même, j’ai commandé plusieurs fois pour faire un travail avec.», révèle l’AFP, rapportant un témoignage de l’ONG Djigui qui lutte contre les mutilations génitales en Côte d’Ivoire. Le rapport de l’ONG révèle également que l’utilisation de ces clitoris servirait dans plusieurs pratiques mysthiques, d’où l’intérêt de certaines personnes pour le trafic de cet organe en Côte d’Ivoire. Il n’aura pas fallu longtemps pour que le gouvernement réagisse aux graves révélations de l’Agence France Presse.
Par la voie du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant, le gouvernement ivoirien dénonce avec la plus grande énergie «des allégations erronées et diffamatoires portant gravement atteinte à l’honneur des communautés locales et à l’intégrité des acteurs engagées dans la lutte contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire». Le ministère de la famille et de la femme dénonce également «l’absence de preuves» de ce supposé trafic d’organes (trafic de clitoris) en Côte d’Ivoire.
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