Alassane Ouattara : homme politique, président de la République

Alassane Ouattara se classe parmi les hommes politiques les plus influents de la Côte d’Ivoire et même de l’Afrique de l’ouest. Ancien premier ministre ivoirien , il accède à la magistrature suprême du pays à la faveur de la présidentielle de 2010, une élection qui a plongé le pays dans une crise politico-militaire sans précédents.

Alassane Ouattara est de l’avis de ses partisans la personnalité politique la plus influente de la sous région ouest africaine. Ancien directeur général adjoint du FMI, il occupe son premier poste de responsabilité dans la politique sous la houlette du premier président d la République de Côte d’ivoire . Alors que l’économie ivoirienne est au bord de l’essoufflement, Alassane Ouattara est sollicité pour le poste de premier ministre ivoirien . Mais à la mort de Félix Houphouet Boigny en 1993 il quittera son poste, suite à l’arrivée d’Henri Konan Bédié à la présidence de la République.

Après une candidature refoulée pour doutes sur sa nationalité, Alassane Ouattara reviendra dans la course au fauteuil présidentiel en 2010. Arrivé deuxième au premier tour, il affrontera au second tour Laurent Gbagbo de l’ancienne mouvance présidentielle. Désigné vainqueur par la CEI, Alassane Ouattara ne sera pas reconnu comme vainqueur du scrutin par le conseil constitutionnel présidé à l’époque par Yao N’Dré un proche de Laurent Gbagbo. La Côte d’ivoire sombrera en 2010 dans une crise post électorale sans précédent avec deux dirigeants dont l’un est reconnu par la communauté internationale.

Après trois mois de tensions politique, Alassane Ouattara sera officiellement installé dans ses fonctions après l’arrestation de l’ancien dirigeant ivoirien. Sous son impulsion la côte d’ivoire renoue avec la croissance économique. Alors que son second mandat tend à l’achèvement , Alassane Ouattara est de nouveau par certains partisans de son camp pour un troisième mandat. Pour l’heure le président ivoirien dit reverser sa réponse pour 2020. Alassane Ouattara n’écarte pas la possibilité d’un troisième mandat