L’accident à Abobo survenu sur la route d’Alépé ce lundi 1er août a fait plus d’une dizaine de morts selon le bilan provisoire dressé par le groupement des sapeurs-pompiers militaires sur place. Selon le GSPM, les opérations sont toujours en cours.
L’accident à Abobo ce lundi 1er août restera gravé dans les mémoires de certains. Dans la matinée de ce 1er août, une collision entre un minicar communément appelé gbaka et un camion poids lourd a coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes. L’accident a eu lieu sur la route menant à Alépé, juste après «Paris Village». A l’heure où nous mettions sous presse, les opérations de sauvetage étaient encore en cours. Selon un premier bilan officiel établi par le GSPM, on dénombre déjà 15 décès certains dans ce tragique accident survenu à Abobo sur la route d’Alépé.
La collision entre le minicar et le camion poids lourds a fait plus d’une vingtaine de victime, selon le bilan provisoire communiqué en cours de journée par le Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires. En Côte d’Ivoire, les accidents de circulation ont connu une ascendance ces dernières années, amenant le gouvernement ivoirien à prendre des mesures supplémentaires pour réduire les accidents au volant. C’est à cette occasion que la vidéo-verbalisation a fait son entrée en Côte d’Ivoire l’année dernière dans le cadre de la lutte contre les excès de vitesse au volant.
Et depuis peu, le gouvernement ivoirien, via le ministère des transports, a décidé d’étendre la vidéo-verbalisation à d’autres infractions routières, comme le non-respect des feux tricolores ou encore le non-port de la ceinture de sécurité pendant la conduite, sans oublier l’usage du téléphone portable au volant. Les camions poids lourds étant particulièrement impliqués dans la majorité des accidents de circulation, comme il a été donné de le constater aujourd’hui avec le drame survenu à Abobo sur la route d’Alépé, le ministère des transports annonce de nouvelles mesures dès 2023.
Les conducteurs des engins poids, à compter de la nouvelle année, devront obligatoirement disposer d’une nouvelle attestation à conduire ces engins de plusieurs tonnes, outre le permis initialement exigé. L’accident d’Abobo ce lundi 1er août intervient quelques jours seulement après un drame qui a couté la vie à deux étudiantes de l’INFAS Bouaké. Fin juillet, alors qu’elles revenaient d’un stage à Yamoussoukro, deux étudiantes de l’INFAS Bouaké perdaient la vie dans un terrible accident de circulation, sur l’axe menant de Tiébissou à Bouaké.
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