Arrêté le 18 février dernier, le professeur Johnson Kouassi Zamina est sorti de prison il y’a tout juste une semaine. Le président de la CNEC revient une nouvelle fois à la charge avec de troublantes révélations sur la situation de certains enseignants grévistes de l’université Felix Houphouët Boigny.
Le professeur Johnson Kouassi Zamina maintient toujours le cap dans la lutte contre la haute hiérarchie de l’université Felix Houphouët Boigny. Après avoir appelé à une année de grève, l’enseignant a avait été arrêté puis déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la MACA. Interpellé le 18 février 2019, il sera finalement relâché le 4 mars 2019, à la grande satisfaction de ses collègues qui ont tout mis en œuvre pour sa libération.
Considéré comme l’instigateur de la grève à l’université FHB, Johnson Kouassi Zamina, le président de la CNEC, est de nouveau revenu à la charge en faisant de troublantes révélations sur la situation de certains enseignants grevistes. Dans une déclaration rapportée par la Cosef-ci sur sa page Facebook, nous pouvons lire ceci :
«Au moment où nous vous parlons nos salaires sont sous contrôle. Nous membres de la CNEC. C’est la énième fois. Il suffit d’un oui ou non. Si nous sommes payés tôt c’est deux semaines après les autres, depuis bientôt trois mois. Cette fois, les salaires sont encore sous scellés, sous prétexte que nous avons fait grève. Nous sommes allés vers, le directeur des ressources humaines. On nous dit qu’il y a 24 personnes, dont la liste est venue du ministère de la fonction publique, La preuve, dès que j’étais en prison, le mécanisme qui a abouti à la prison, jusqu’à ce que je retourne tout a été politique. Donc des solutions politiques seront données d’une part à ces exclusions, d’autre part à ces suspensions sinon, si ce n’est pas fait, l’école sera toujours fermée».
Ces propos attribués au professeur Johnson Kouassi Zamina et rapportés par Cosef-ci TV sont entre autres les raisons pour lesquelles une nouvelle marche verte des enseignants d’université sera organisée le jeudi 14 mars prochain. Depuis le mois de janvier, l’enseignement primaire, secondaire et supérieur en Côte d’Ivoire est fragilisé par une grève des enseignants.
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