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Affaire Gbagbo Blé Goudé CPI : Doumbia Major fait de nouvelles révélations

Doumbia Major est revenu sur la décision des juges de la majorité de la CPI, une décision sanctionnée par l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Pour le président du Congrès Panafricain pour le Renouveau, les magistrats ont commis une erreur dans l’appréciation de la responsabilité de l’ancien chef d’Etat ivoirien et son filleul, dans la crise post-électorale de 2011, une crise qui a fait plus de 3000 morts selon un rapport officiel.

L’affaire Gbagbo Blé Goudé à la CPI reste toujours d’actualité, après l’appel de Fatou Bensouda déposé contre la décision d’acquittement rendue en janvier 2019. Ce mercredi, Doumbia Major a fait de nouvelles révélations sur ce procès de l’ancien dirigeant ivoirien et son filleul à la Cour Pénale Internationale. A en croire le président du CPR, les juges de la première instance ont visiblement commis des erreurs en rendant leur verdict en janvier dernier :

«La responsabilité dans les cas de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, est soit directe, soit elle est hiérarchique dans un système de commandement.
L’erreur de la CPI dans le cas Gbagbo Blé Goude, c’est de ne s’être focalisé que sur la responsabilité directe, alors qu’il est difficile de trouver des preuves matérielles de responsabilité directe dans ce genre de crimes…».

Les juges de la majorité ont fondé leur décision d’acquittement sur l’absence de preuves formelles situant la responsabilité de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dans les massacres commis durant la crise post-électorale ivoirienne. Doumbia Major n’est visiblement pas de cet avis : «Gbagbo était chef suprême de l’armée et de la police au moment des faits et blé Goude était le chef suprême des milices dites « patriotiques » au moment des faits.
De par leurs positions hiérarchiques dans la chaîne de commandement étatique ou dans la chaîne de commandement mise en place( pour le cas des « jeunes patriotes »), ces deux individus avaient la possibilité d’éviter des tueries qu’ils ont plutôt encouragées par l’impunité et par leur refus de condamnation des tueries».

Le président du CPR conclue en rappelant qu’il y’aurait encore des preuves flagrantes susceptibles de confirmer la culpabilité de l’ancien président et son protégé dans ces tuéries qui ont eu lieu il y’a 8 ans en Côte d’Ivoire : «Mieux, la télévision nationale était utilisée sous leur régime pour indiquer les caractéristiques culturelles et éthniques de ceux qui devraient être tués, en indiquant clairement qu’ils étaient reconnaissables par le port des amulettes (il existe une vidéo de la RTI dans laquelle le porte-parole de l’armée au moment de la crise postélectorale le dit clairement)».

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