Le test d’un vaccin contre le Coronavirus sur des africains suscite de vives réactions depuis quelques jours. Dans un échange diffusé sur la chaine LCI, deux chercheurs français proposent d’effectuer des essais sur des africains ou des prostituées, comme cela avait été fait pour le Vih-Sida. Ulcéré par l’attitude des deux chercheurs, le footballeur Didier Drogba martèle haut et fort que l’Afrique n’est pas un laboratoire.
Des tests de vaccins contre le Coronavirus en Afrique auront-ils lieu bientôt ? En attendant d’en savoir davantage, les africains sont nombreux à se révolter contre l’idée de deux chercheurs français qui souhaitent utiliser des africains comme cobaye.
Dans un échange datant de quelques jours, les Pr Jean-Paul Mira et Camille Locht ont évoqué la possibilité d’effectuer des tests de vaccins contre le Coronavirus en Afrique, un peu comme cela avait été fait il y’a quelques années, lors que les scientifiques étaient à la recherche d’un remède contre le Vih-Sida.
De nombreuses célébrités africaines ont élevé une vive protestation contre ce projet d’essais de vaccins sur les africains. Pour le footballeur ivoirien Didier Drogba, l’Afrique n’est pas un laboratoire :
«Il est inconcevable que nous continuons à accepter ceci. L’Afrique n’est pas un laboratoire. Je dénonce vivement ces propos graves, racistes et méprisants ! Aidez-nous à sauver les vies en Afrique et stopper la propagation de ce virus qui déstabilise le monde entier, au lieu de nous envisager comme cobayes. C’est aberrant!», a lancé l’ancienne star des blues de Chelsea.
L’ancienne star du football ivoirien a également appelé les dirigeants du continent africain à déjouer ce projet de tests de vaccins à grande échelle sur les africains, dans le cadre de la recherche d’un traitement contre le Covid-19 :
«Les dirigeants africains ont la responsabilité de protéger les populations de ces complots abominables», a poursuivi le footballeur ivoirien. Samuel Eto’o, l’un des plus grands footballeurs du continent africain, est lui aussi monté au créneau pour dénoncer ce vœu émis par deux chercheurs français.
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