La prime des enseignants en Côte d’Ivoire alimente les débats en début de rentrée scolaire 2024-2025 en Côte d’Ivoire. Résolument engagé dans la lutte pour l’instauration d’une prime trimestrielle ou mensuelle, le personnel éducatif en Côte d’Ivoire a reçu un soutien de taille, celui du député maire Tiémoko Assalé.
La prime des enseignants en Côte d’Ivoire est un sujet de plus en plus évoqué par les politiques. Outre les nombreuses réformes mises en place en début de rentrée scolaire, la ministre Mariatou Koné est attendue sur un autre terrain, celui des discussions autour de la prime des enseignants en Côte d’Ivoire. Il y’a quelques jours, la ministre ivoirienne en charge de l’éducation nationale évoquait le sujet sans pour autant s’avancer sur le sujet. Pour le député maire Tiémoko Assalé, la question de la prime des enseignants en Côte d’Ivoire ne ‘‘serait que justice’’ à l’endroit du personnel éducatif en Côte d’Ivoire :
«Je l’ai déjà dit au parlement à l’occasion de l’examen du texte portant Statut General de la Fonction Publique. Je le répète encore aujourd’hui. S’il y a, en plus des autres corps qui en recoivent déjà, d’autres corps de metiers qui méritent amplement d’avoir des primes, c’est bien ceux des enseignants et des soignants en raison du principe de penibilité qui caractérise ces métiers. Il appartient au gouvernement d’en déterminer la quotité…et ce ne serait que justice», a révélé le député maire de la commune de Tiassalé. Les enseignants projettent de faire une grève de trois jours au mois d’octobre, concernant la question des primes pour le personnel éducatif en Côte d’Ivoire.
Rappelons par ailleurs que l’ensemble des fonctionnaires ivoiriens bénéficie déjà d’une prime annuelle versée début janvier, prime équivalent au tier du salaire du fonctionnaire. Le gouvernement ivoirien s’est également engagé à verser une prime annuelle aux fonctionnaires à la retraite en Côte d’Ivoire, autant de raisons qui poussent à croire que les enseignants pourraient eux aussi avoir gain de cause. Notons déjà que la ministre n’a pas manifesté d’opposition sur ce sujet. Mais les discussions entre le gouvernement et le personnel éducatif via les associations syndicales n’ont pas encore été menées. La grève prévue pour octobre reste maintenue, sauf revirement de dernière minute.
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