Au Cameroun, la question de la succession de Paul Biya est de plus en plus évoquée, en raison de l’âge très avancée du dirigeant camerounais. Pour rappel, il est à ce jour le plus vieux dirigeant encore en exercice, sur le continent africain.
Au Cameroun, la Constitution est on ne peut plus claire sur la succession de Paul Biya au sommet de l’Etat. Malgré le poids de l’âge, le dirigeant camerounais ne s’est toujours pas prononcé en faveur d’un retrait de la vie politique dans son pays. Récemment interrogé sur France 24, Paul Biya n’a pas exclu l’idée d’une nouvelle candidature, lors de la prochaine présidentielle au Cameroun. Mais l’état de santé du dirigeant camerounais relance les débats sur sa capacité encore à pouvoir diriger le Cameroun. Quels sont les scénarios possibles en cas de vacance du pouvoir au Cameroun ? Selon la Constitution Camerounaise, il revient au président du Sénat de succéder au président de la République, en cas de vacances du pouvoir.
Problème, ce dernier est âgé de 90 ans, comme pour dire que le Cameroun pourrait encore se retrouver avec un président âgé, en cas de vacances du pouvoir constatées sous l’ère Biya. Contrairement à certains pays africains, la limitation de mandats n’est pas mentionnée dans la Constitution Camerounaise, encore moins la limitation d’âge. Le président Biya peut donc briguer un nouveau mandat au Cameroun en dépit de la controverse autour de son état de santé actuel.
Selon la Constitution Camerounaise, le successeur de Paul Biya se nomme Marcel Niat Njifenji. Agé de 90 ans, Marcel Niat Njifenji est l’actuel président du Sénat au Cameroun. Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, Marcel Niat Njifenji en est à son 11e mandat à la tête du Sénat au Cameroun. Alors que la prochaine élection présidentielle camerounaise approche à grands, l’incertitude grandit autour de l’état de santé du président Paul Biya. Ce dernier ne s’est pas encore officiellement prononcé sur la prochaine présidentielle qui aura lieu au Cameroun.
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