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Cosefci : La grève pourrait à tout moment reprendre selon Ako Nomel

Un mois après la reprise des cours, la Cosefci menace à nouveau d’entrer en grève. A l’origine de cette nouvelle action, la non-satisfaction des revendications adressées au gouvernement lors des négociations entamées au mois de mars.

A l’approche des examens scolaires 2019, la Cosefci n’exclut pas une nouvelle grève des enseignants. L’association syndicale doit se réunir le 8 mai prochain dans la commune de Yopougon à l’occasion d’une Assemblée Générale relative à la prise en compte des revendications.

Selon le porte-parole adjoint du syndicat, les enseignants du primaire et du secondaire n’ont toujours obtenu gain de cause auprès du gouvernement, et cela en dépit de l’implication personnelle du premier ministre dans les négociations.

Dans un communiqué relatif à l’AG du mercredi, le porte-parole adjoint de la Cosefci fait remarquer que «Le Premier Ministre nous a bel et bien promis, le 5 avril dernier, des réponses à nos revendications avant MAI et nous sommes en MAI. Aussi est-il important de rappeler que le mot d’ordre de grève n’est que suspendu. Le sursis a largement expiré. La grève pourrait à tout moment reprendre sans que cela nécessite un autre préavis.

C’est le lieu de se féliciter pour la patience qui nous anime après un mois d’expectative et la discipline observée au cours de ce mois de sursis. Je veux appeler Tous Les Braves Enseignants De Côte D’ivoire à plus de détermination dans cet autre round qui s’impose à nous et que nous espérons être le dernier qui nous mènera à la satisfaction de nos légitimes revendications.», lance Ako Nomel.

D’ici 48h, les enseignants décideront si oui ou non ils reprendront la grève en Côte d’Ivoire, alors que l’année scolaire 2019 tire déjà à sa fin, avec l’approche des examens scolaires. Parmi les revendications formulées, la Cosefci souhaite que les indemnités de logements versées aux enseignants soient revalorisées.

Le syndicat milite également pour la suppression des cours de mercredi, une mesure instaurée par Kandia Camara il y’a maintenant deux ans à l’issue d’un bras de fer avec les enseignants.

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