A l’issue d’une rencontre avec le comité d’organisation des obsèques, le ministre de la culture a annoncé que le gouvernement proposait de construire un musée pour DJ Arafat, afin d’y exposer ses œuvres. Si l’idée semble à priori bonne, le gouvernement ne dit pas en revanche comment sera financé ce projet. Le journaliste André Silver Konan s’oppose pour sa part à ce que ce projet soit financé à partir des droits d’auteurs du chanteur ivoirien au Burida.
Le gouvernement ivoirien a proposé la construction d’un musée où seront exposées les œuvres de DJ Arafat. Les revenus générés par ce projet seront tout naturellement reversées aux ayant-droits, à savoir les enfants et la famille de l’artiste ivoirien décédé suite à un accident de moto. Cette proposition du gouvernement a été saluée par plusieurs internautes, notamment ‘‘les chinois’’. Le musée de DJ Arafat permettra d’assurer l’avenir des enfants laissés par le chanteur après sa mort, quatre pour être plus précis. Si le gouvernement a décidé de prendre en charge les obsèques du chanteur ivoirien, il est peu probable que la construction de ce musée soit prise en charge par l’état.
André Silver Konan émet l’hypothèse selon laquelle le gouvernement pourrait avoir recours aux droits d’auteurs du chanteur ivoirien pour financer ce projet, une idée contre laquelle s’oppose fermement le journaliste : «Que les choses soient claires. Les droits d’auteur d’un artiste mort n’appartiennent ni à l’Etat, ni à un quelconque comité d’organisation de ses obsèques. DJ Arafat a des enfants, ses enfants ont des mères qui sont vivantes, dont l’une, Carmen Sama, mère de sa dernière fille. Il a une mère Tina Glamour, qu’on peut aimer ou pas. Il n’appartient à personne, ni à un ministre, ni à un gouvernement, encore moins à un comité d’organisation, de décider de construire un musée, fusse-t-il en son nom, avec ses droits d’auteur, comme l’a déclaré Maurice Bandaman, que ce soit en termes de proposition, de suggestion ou de recommandation.», a souligné ce samedi le journaliste sur sa page.
Pour André Silver Konan, «les droits d’auteur de DJ Arafat appartiennent à ses ayant-droits et à eux seuls. Eux seuls ont le pouvoir de décider de ce qu’ils en feront. Arrêtons de profiter des situations pour blesser et de coupé-décalé dans le jeton des artistes décédés». Pour l’heure, la famille du chanteur n’a pas encore réagi à cette proposition du gouvernement formulée il y’a quelques jours par le ministère de la culture, lors d’une rencontre avec le comité d’organisation des funérailles de DJ Arafat.
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