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Jacques Mangoua condamné à 5 ans de prison après une journée de procès

L’audience de ce jeudi aura été suffisante pour condamner Jacques Mangoua pour détention illégale de munitions d’armes de guerre. Elu à la tête du conseil régional du Gbeke, le vice-président du PDCI RDA a été condamné à cinq ans de prison par le Tribunal de première instance de la ville de Bouaké. La semaine dernière, une importante quantité de munitions de différents calibres avait été découverte à sa résidence.

A l’issue de son procès, Jacques Mangoua a été condamné ce jeudi à 5 ans de prison par le Tribunal de Première Instance de Bouaké. Incarcéré depuis le 28 septembre dernier, suite à la découverte d’une grosse quantité de munitions à son domicile, le vice-président du Pdci Rda a été présenté ce jeudi devant le Juge. Avant la sentence, le Procureur avait requis une peine de 5 ans de prison assorti d’une amende de 5 millions, puis d’une privation de liberté pour cinq ans.

Le verdict rendu par les juges n’a pas remis en cause la sentence souhaitée par le Procureur. Pour n’avoir pas réussi à prouver son innocence dans cette affaire d’armes découvertes à son domicile, le président du conseil régional écopé d’une peine de cinq de prison après une seule journée d’audience pour son procès. Me Luc Adje, l’avocat de Jacques Mangoua, a réagi au verdict du procès :

«Vous avez suivi, disons les réquisitions du procureur de la République. C’est lui qui a évoqué la question du politique. Et évoquant la question politique, je veux dire par extrapolation qu’on peut également évoquer la question politique parce que Jacques Mangoua est quand même le président du Conseil régional de la région du Gbêkê».

Le maire de la commune de Tiassalé a lui aussi réagi à la condamnation de Jacques Mangoua à l’issue de son procès. Pour Tiémoko Assalé, la justice est allé un peu vite en besogne sur cette affaire de détention illégale de munitions d’armes de guerre :

«Il faut que notre service public de la justice arrête de se livrer en spectacle. Cette affaire d’armes de guerre découverte dans un domicile privé, non pas par les forces de l’ordre à la suite d’une investigation, mais dans des conditions rocambolesques, devrait appeler de la part du parquet de Bouake, à plus de modestie, de circonspection et de professionnalisme. Et au lieu de retenir le flagrant délit pour faire du buzz et impressionner on ne sait qui, il aurait dû ouvrir une enquête sérieuse, investiguer pour comprendre l’environnement qui a présidé à l’arrivée de ces armes dans ce domicile».

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