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Côte d’Ivoire : les députés Lobognon, Kanigui, Loukimane et Kando perdent leur immunité parlementaire

Les députés proches de Guillaume Soro placés en détention il y’a quelques semaines, ne sont plus couverts par leur immunité parlementaire. Ce lundi 20 janvier, le bureau de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire a levé l’immunité de quatre élus proches de l’ancien chef du parlement ivoirien. Placés en détention dans différentes prisons, ces élus pourraient sans surprise être poursuivis et condamnés par la justice ivoirienne.

En Côte d’Ivoire, l’immunité parlementaire de certains députés proches de Guillaume Soro, a été levée ce lundi 20 janvier par le bureau de l’Assemblée Nationale. Il s’agit entre autres d’Alain Lobognon, ancien ministre des sports et vice-président du MVCI, Soro Kanigui le président du RACI, Camara Loukimane et Soumahoro Kando.

Ces élus pro-Soro avaient été mis en arrestation à la faveur de la journée mouvementée du 23 décembre, une journée durant laquelle l’ancien chef du parlement ivoirien était censé regagner son pays. Si la majorité des députés en sont à leur première interpellation sous le régime Ouattara, Alain Lobognon, élu représentant la circonscription de Fresco, en est pour sa part à sa seconde arrestation. En début d’année, l’ancien ministre ivoirien des sports avait été incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan dans le cadre de l’affaire Ehouo Jacques.

Mais le député ivoirien sera remis en liberté après quelques semaines d’incarcération à la MACA. Engagé aux côtés de Guillaume Soro, Alain Lobognon a toujours poursuivi son militantisme aux côtés de l’ancien chef du parlement ivoirien, jusqu’à son interpellation le 24 décembre dernier. Placé une première fois en détention à la MACA, l’ancien ministre des sports a été par la suite conduit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan le 8 janvier dernier, avant que le bureau de l’Assemblée Nationale ne se décide ce lundi à lever son immunité parlementaire.

Les quatre députés ivoiriens qui ont été interpellés dans le cadre de l’enquête sur des menaces de déstabilisation du régime actuel, risquent désormais la prison. Avec la levée de leur immunité parlementaire, les députés pro-Soro détenus en décembre dernier, devraient bientôt se retrouver devant un juge dans le cadre d’un procès. Pour l’heure, on sait très peu de chose sur les charges qui pèsent contre ces quatre élus proches de Guillaume Soro.

Rappelons que l’ancien chef du parlement ivoirien est pour sa part visé par un mandat d’arrêt international depuis décembre dernier, poursuivi pour atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national. Guillaume Soro est également poursuivi pour blanchiment d’argent, dans le cadre de l’acquisition de sa résidence située dans la commune de Marcory, une résidence acquise en 2008 pour la somme de 1,5 milliard de Francs Cfa.

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