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Grogne des surveillants pénitentiaires en France : 2/3 des prisons françaises paralysées

Le mouvement de grogne des surveillants pénitentiaires en France gagne se poursuit encore ce mardi. Les gardes qui avaient paralysé plus des 2/3 des prisons françaises ont donc appelé à une nouvelle journée de manifestation ce 16 janvier pour dénoncer l’agression de trois gardes la semaine dernière par un islamiste à Vendin-le-Vieil.

La colère des surveillantes pénitentiaires en France ne faiblit pas après une grande journée de mobilisation lundi. Ce 16 janvier, les principaux syndicats ont encore appelé à une nouvelle journée de mobilisation après les manifestations du lundi 15 janvier qui ont affecté le fonctionnement de 139 prisons en France. Si les gardes pénitentiaires ont longtemps attiré l’attention des autorités sur leurs conditions de travail, l’agression de trois surveillants la semaine dernière dans la prison sécurisée de Vendin-le-Vieil est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En fin d’après-midi du jeudi 11 janvier, le terroriste allemand Christian Ganczarski a agressé trois agents de la garde pénitentiaire avec une paire de ciseaux et un couteau. Après l’agression des gardes, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris contre le terroriste condamné en 2009 à 18 ans de réclusion pour un attentat commis il y’a 16 ans en Tunisie.

Les surveillants pénitentiaires dénoncent l’insécurité dans les prisons

La forte mobilisation des surveillants pénitentiaires en France lundi pointe du doigt l’insécurité qui règne dans les prisons françaises. La prison de Vendin-le-Vieil n’en est pas à sa première agression. Avant l’agression des trois gardes pénitentiaires dans la prison, un prisonnier s’était donné la mort par pendaison dans la même prison au mois de novembre 2016. Au mois de janvier 2017, un détenu avait causé la mort d’un autre détenu dans la prison, et un an plus tard c’est le terroriste islamiste Christian Ganczarski qui agresse trois gardes pénitentiaires dans la prison sécurisée de Vendin-le-Vieil. Pour manifester leur colère contre l’insécurité qui règne dans les prisons françaises, les surveillants pénitentiaires sont descendus dans les rues pour exiger de meilleures conditions de travail dans les prisons. La mobilisation des gardes de prison lundi a entraîné la démission du directeur de la garde pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, sans pour autant calmer la colère des surveillants.

Sous effectifs dans les prisons françaises

Parmi les revendications des gardes pénitentiaires, figurent entre autres le renforcement des moyens humains dans les prisons françaises. Selon les syndicats des gardes pénitentiaires, la France serait actuellement à un quota de 1 surveillant pour un peu plus de 100 prisonniers. Pour faire face à la surpopulation carcérale, les agents des prisons exigent, en plus du renforcement des effectifs humains dans les prisons, d’être équipés de gilets de protection, de pistolets à impulsion électrique et bien d’autres matériels de protection.

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