Deux policiers ont trouvé la mort ce lundi matin au Burkina Faso, dans la région du Sahel. Au nombre de 4 au total, ces éléments des forces de police sont tombés dans une embuscade alors qu’ils se rendaient à une opération de sécurisation du marché de la localité de Baraboulé.
Au Burkina Faso, deux policiers ont été tués dans la matinée de ce lundi pendant une embuscade dans la région du Sahel. Allés à une mission de sécurisation du marché de la province de Baraboulé, les forces de l’ordre burkinabè ont été prises pour cible par un groupe armés non encore identifiés.
Les assaillants, environ une dizaine, ont soudainement ouvert le feu sur les 4 policiers du district de Baraboulé allés en mission de sécurisation du marché. Pendant les échanges de tirs, deux éléments des forces de police ont été tuées, les deux autres ayant survécus à cette embuscade dans la région du Sahel.
Cette attaque intervient seulement une semaine après l’explosion d’une mine au Mali qui a aussi fait des victimes burkinabè. Militaires et policiers sont actuellement déployés dans la zone de l’embuscade à la recherche des assaillants à l’origine de cette attaque surprise ce lundi matin dans la localité de Baraboulé.
D’après une information transmise par la Radio Burkinabè Radio Omégafm, certains assaillants auraient été blessés au cours des échanges de tirs avec les policiers. Les deux pays voisins (Mali et Burkina Faso) sont en proie à de nombreuses attaques dans la région du sahel depuis quelques années, une région difficile à sécuriser à 100% pour l’instant compte tenu de l’insuffisance de moyens humains et matériels.
A quand le déploiement du G5 au Sahel ?
Cette nouvelle attaque met en évidence la nécessité du déploiement rapide des forces du G5 au Sahel. Pour combattre le terrorisme, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et la Mauritanie ont mis en place une force conjointe appelée G5.
Mais depuis la création de cette unité en octobre dernier, son déploiement n’est dans la région du Sahel n’est pas encore effectif, faute de moyens financiers et logistiques. La Communauté Internationale se mobilise en vue le plus rapidement possible les fonds nécessaires au financement des opérations de la force conjointe du G5.
Pour un déploiement effectif de l’unité, il faudrait probablement attendre jusqu’à la fin du premier semestre de l’année 2018. La mise sur pied effective de la force conjointe nécessite 250 millions d’euros. Les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite ou encore l’Union Européenne figurent entre autres parmi les contributeurs.
En déplacement au Japon, la ministre française chargée de la défense a appelé Tokyo à apporter sa contribution à l’opération de collecte de fonds lancée pour le G5.
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