Les éléphants de Côte d’Ivoire ont obtenu leur billet pour la CAN 2019 en Egypte. Pour cette coupe d’Afrique qui se jouera à 24, la sélection ivoirienne évoluera dans le groupe D. Pour l’attaquant ivoirien Max Alain Gradel, le champion d’Afrique 2015 est loin d’être favoris dans cette compétition.
La Côte d’Ivoire ne part pas favorite à la CAN 2019 en Egypte si l’on se fie aux propos tenus par Max Alain Gradel, international ivoirien qui évolue en France. A l’issue du tirage au sort, les éléphants se sont retrouvés dans le groupe D composé du Maroc, de l’Afrique du Sud et de la Namibie. Parmi les six groupes, il s’agit sans doute de l’un des plus difficiles, une difficulté à laquelle s’étaient probablement déjà préparé les ivoiriens.
Pour rappel, les chapeaux officiels de la CAN présageaient au moins un grand dans le même groupe que la Côte d’Ivoire. Mais en plus du Maroc, la sélection ivoirienne devra croiser le fer contre l’Afrique du Sud également, sans oublier la Namibie, le véritable outsider du groupe D. Selon le calendrier de la CAN 2019, les éléphants débuteront face à l’Afrique du Sud, et affronteront ensuite le Maroc pour leur second match, avant de jouer contre la Namibie lors du dernier match des phases de poules.
Pour Max Alain Gradel, la Côte d’Ivoire aborde la coupe d’Afrique des Nations sans avoir le statut de favori : «Nous ne sommes pas favoris. En 2017, nous ne sommes pas sortis de notre poule. Le Maroc a été à la Coupe du monde. Le Maroc est favori mais la Côte d’Ivoire revient de très loin. D’ailleurs, nous avons terminé 2e de notre groupe lors des éliminatoires et non 1er. On ne peut pas dire que nous sommes favoris.», a confié l’attaquant ivoirien à l’AFP.
Cependant, l’ancien stéphanois insiste sur le fait que les éléphants devront tout faire pour se faire respecter dans cette CAN 2019 : «Nous sommes une bonne équipe, nous sommes en train de construire. Nous allons à la CAN, parce que nous avons des choses à prouver. Nous ne sommes certes pas favoris, mais c’est tout de même la Côte d’Ivoire. Il faut se faire respecter. Il faudra tout donner ».
En 2015, les ivoiriens avaient démarré la CAN sans le statut de favori. Mais à l’issue de la compétition, ils ont été sacrés au sommet du continent africain face au Ghana à l’issue des tirs aux buts, comme en 1992 au Sénégal.
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