Le verdict est tombé ce mercredi au Brésil pour l’ancien président Lula Da Silva. Condamnée l’année dernière à 9 ans et six mois de prison, l’ex-dirigeant brésilien a vu sa peine s’alourdir 12 années de réclusion en appel ce 24 janvier.
Au Brésil, la condamnation de l’ex-président Lula Da Silva, épinglé pour corruption, a été confirmée ce mercredi en appel. Le prédecesseur de Dilma Roussef a été condamné en appel par la justice brésilienne à 12 ans et 1 mois de prison, reconnu coupable de corruption et de blanchiment d’argent dans l’affaire Petrobras. Les trois juges de la Cour ont unanimement reconnu la culpabilité de l’ancien président du Brésil dans le scandale qui a éclaté en 2014, un scandale qui fut à l’origine de la destitution de Dilma Roussef qui l’avait succédé à la fin de son second mandat.
Malgré cette nouvelle condamnation en appel Lula Da Silva a toujours la possibilité de se pourvoir en cassation. La peine de 12 ans et 1 mois de prison annoncée par les trois magistrats ce mercredi n’entrera en vigueur qu’à l’expiration de tous les recours possibles pour l’ex-président. Après sa première condamnation dans l’affaire Petrobras, plusieurs biens de l’ancien président brésilien avaient été saisis par la justice, notamment ses voitures, un terrain et trois appartements qui étaient en son nom.
Alors qu’il s’attendait à un acquittement, Lula Da Silva a été enfoncé ce mercredi par le verdict des trois juges en appel qui ont fait passer sa peine de 9 ans à 12 ans dans ce scandale de corruption et de blanchiment.
Un nouveau recours pour Lula ?
Condamné en appel à 12 ans de prison, l’ex-président du Brésil fera-t-il une nouvelle fois appel de cette décision ? Il y’a de grandes chances que Lula fasse appel de ce nouveau verdict qui l’enfonce un peu plus dans l’affaire Petrobras. L’année dernière, l’ancien dirigeant brésilien avait fait part de ses intentions de briguer la magistrature Suprême de son pays lors de la présidentielle de 2018.
Alors qu’il reste très populaire au Brésil, le scandale Petrobras dresse une barrière entre l’ancien dirigeant brésilien et le fauteuil présidentiel qu’il a déjà occupé à deux reprises. Pour se présenter à la présidentielle brésilienne de 2018 comme il l’a annoncé, Lula Da Silva devra tout mettre en œuvre pour prouver sa culpabilité dans cette affaire de corruption et de blanchiment d’argent révélée au grand jour en 2014.
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