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Affi N’Guessan annonce la réconciliation du FPI

Pascal Affi N’Guessan reste optimiste sur la réconciliation au FPI, surtout après sa rencontre avec Laurent Gbagbo en début d’année à Bruxelles. A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœu, le président du front populaire ivoirien a confié que toutes les figures du parti se retrouveront bientôt sur une même arène politique.

«Le Front Populaire Ivoirien ( FPI) à organisé la cérémonie de présentation des voeux du nouvel an au président du parti, l’honorable Pascal Affi N’Guessan, ce samedi 25 janvier 2020, à la Riviera-M’Badon.

Ci-dessous, l’intégralité de son intervention:

DISCOURS DE VŒUX DU PRESIDENT AFFI N’GUESSAN PASCAL

Camarades membres de la Direction du FPI (Secrétariat Exécutif, Secrétariat Général, Comité Central)

Camarades membres du Comité de Contrôle,

Camarades Secrétaires Généraux du FPI, Secrétaire Nationaux de la JFPI, de l’OFFPI, de la CURFP et de la CEFPI

Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis politiques frères

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Chers Compatriotes,

Chers amis de la Côte d’Ivoire,

Militantes et militants,

Nous sommes réunis ce jour pour sacrifier à la tradition qui veut qu’à l’occasion du nouvel an, les parents, amis, connaissances et collaborateurs ou partenaires, échangent des vœux, pour d’une part jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée afin de se féliciter des satisfactions enregistrées, d’autre part prendre des résolutions et des engagements pour l’année nouvelle.

Je me réjouis de votre présence massive et distinguée. Je salue de façon particulière la présence des personnalités, notamment nos amis, leaders des partis membres de l’Alliance des Forces Démocratiques de la Côte d’Ivoire (AFD-CI) qui nous font, chaque année, l’amitié d’honorer de leur présence cette cérémonie. J’adresse mes félicitations appuyées et je me réjouis de la présence des camarades venus de l’intérieur du pays pour partager avec nous ces moments de communion fraternelle et militante. Je voudrais saluer tout particulièrement tous les camarades qui ont saisi cette occasion pour nous adresser leurs vœux et nous remettre des cadeaux.

Mesdames et Messieurs, chers Camarades

L’année 2019 qui vient de s’achever a été une année particulièrement agitée dans le monde en général et en Côte d’Ivoire en particulier, brouillant encore plus les perspectives politiques, économiques et sociales.

Le monde est à la dérive, sans repères ni pilote. Depuis la fin de la guerre froide et de la bipolarisation des relations internationales, le monde vit une situation paradoxale. La globalisation des menaces, des défis et des enjeux s’accentue en même temps que la désintégration et l’éparpillement des forces, de la puissance et des réponses. Les nationalismes, l’égoïsme et l’égocentrisme ont pris le pas sur la solidarité internationale et l’Alliance sacrée qui hier ont permis au monde d’anéantir le Nazisme et le Fascisme, d’instaurer la paix et de promouvoir les libertés et les Droits Humains. Le multilatéralisme est aujourd’hui étouffé par l’unilatéralisme et le sectarisme.

Plus aucune cause de nature mondiale ne rassemble et ne fédère les Nations. Dans ces conditions, comment maitriser et éteindre les foyers de tensions et les conflits de toutes natures qui se multiplient et se développent dans le monde. Comment faire face avec efficacité et efficience aux problématiques du réchauffement climatique, de la lutte contre le terrorisme et le djihadisme, de la prolifération nucléaire du développement économique et de la lutte contre la pauvreté dans le monde, de l’immigration sauvage, etc.

Pour l’Afrique, la désintégration du monde et l’éparpillement de la puissance sont à la fois une opportunité et un handicap.

Une opportunité en ce qu’ils libèrent des marges de liberté et de manœuvre pour l’Afrique pour s’affirmer et prendre en main son destin. Comme vous le savez, les bouleversements du monde ont toujours été des opportunités d’émancipation pour l’Afrique. Ainsi, hier la seconde guerre mondiale, avec ses 60 millions de morts, a conduit, malgré tout, aux indépendances africaines. L’effondrement du communisme, de la même façon, a entrainé la fin des partis uniques et l’instauration des processus démocratiques. Aujourd’hui, au-delà des gesticulations des vestiges des forces réactionnaires, l’accord portant création d’une zone de libre-échange continentale d’une part, et celui portant création d’une monnaie unique de la CEDEAO d’autre part, peuvent être considérés comme des exemples de la volonté d’émancipation, d’auto-détermination et de progrès de l’Afrique par les Africains et pour les Africains.

Mais en même temps, la faiblesse de la gouvernance mondiale et de la solidarité internationale affectent la capacité d’action de l’Afrique face aux désordres liés au terrorisme, au désordre d’ordre climatique, aux injustices et aux discriminations de l’ordre mondial. Pendant que le monde évolue dans la confusion et l’incertitude, que se passe-t-il en Côte d’Ivoire ? Pendant ce temps, Alassane Ouattara poursuit sa guerre contre la Côte d’Ivoire.

Depuis 20 ans, du coup d’Etat contre Henri KONAN Bédié en 1999, au mandat d’arrêt international contre Guillaume SORO en 2019, en passant par la crise Post-électorale qui a emporté des milliers de vies humaines, qui a conduit à la déportation de Laurent Gbagbo à La Haye et à l’exil de centaines de milliers d’Ivoiriens, Alassane Ouattara a usé de toutes les formes d’agressions pour briser ce pays et soumettre son peuple. Le mandat d’arrêt contre SORO Guillaume, Chef de la rébellion armée qui lui a permis d’accéder au pouvoir, a révélé la face hideuse de son régime, un monstre qui dévore ses propres enfants et conduit le pays dans l’abime. Nous ne devons pas le laisser faire et nous n’allons pas le laisser faire. Les Ivoiriens sont fatigués, les fonctionnaires sont fatigués, les étudiants, les enseignants, les travailleurs sont fatigués, les opérateurs économiques sont fatigués, les jeunes sont désespérés. Paix à l’âme de Laurent Barthélémy Ani Guibahi, mort dans le train d’atterrissage d’un avion en tentant de fuir ce pays qu’Alassane Ouattara a transformé en un camp de concentration.

Halte à ces arrestations abusives, à ces violations quotidiennes, systématiques et scandaleuses des Droits de l’Homme. Un seul homme ne peut pas prendre en otage tout un pays, changer les lois comme il veut et quand il le veut, piétiner les institutions comme bon lui semble et régner tyranniquement sur tout un peuple. Halte à la dictature ! Vive la liberté !

La liberté à Laurent GBAGBO et Charles Blé Goudé acquittés par la CPI et que l’on maintient, malgré tout, injustement et abusivement en liberté conditionnelle qui n’est qu’une détention aménagée. Honte à Alassane et à son Gouvernement qui osent écrire à la CPI pour empêcher Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de rentrer dans leur propre pays. « ALLONS A LA PAIX » !

Les Ivoiriens veulent la paix que Félix Houphouët-Boigny leur a laissée en héritage. Nous sommes des Hommes et des Femmes de paix. C’est pourquoi le 15 février 2020, nous irons prier pour la paix avec les jeunes et les femmes de l’Eglise Catholique, « Eglise des Nations ». Que tous ceux qui croient en Dieu, se joignent à l’évènement pour le salut de notre pays.
J’ai été ahuri de lire des critiques contre cette noble initiative et d’apprendre que des cercles proches du pouvoir la redoutaient, la considérant comme opposition, une agression politique. Décidément, les fins de règnes sont cauchemardesques.

Marcher pour la paix, prier pour la paix n’est dans aucun pays du monde un acte subversif, un complot, une atteinte à l’autorité de l’Etat.

Au demeurant, comment peut-on s’interroger sur le rapport de l’église et des religions en générale à la politique. A moins d’être ignorant des choses du monde ou d’être de mauvaise foi, l’on devrait savoir que l’église et les religions en général, sont inséparables de la vie des hommes, donc de la politique. Ne sommes-nous pas des créatures de Dieu ? Comment donc, ceux que Dieu a institués pour nous guider et nous faire connaitre ses commandements pourraient-ils se désintéresser du sort du peuple. Que répondraient-ils demain quand Dieu interrogera chacun d’eux : Qu’as-tu fait de la mission que je t’ai confiée ? Pourquoi as-tu abandonné mes brebis dans la déchéance, dans la misère, dans la souffrance, dans la tyrannie ? Que répondraient les Evêques ? Les chrétiens qui sont ici le savent. Le christ lui-même a dit à Pierre : « pais mes brebis » ! Cela veut dire : « Je te confie mes brebis ». L’Eglise de Pierre, a donc le devoir spirituel de lutter pour le bonheur du peuple, de s’engager dans les combats pour la Liberté du peuple, pour la Justice et pour la Paix à l’intérieur des nations. C’est pourquoi tout à fait logiquement l’Eglise s’engage. C’est dans sa mission. En outre, dans la recherche d’une réponse adéquate à l’épineux problème de la concurrence, posé aux hommes et à l’ordre du monde par la doctrine chrétienne des deux cités – la Cité céleste et la Cité terrestre – et des deux pouvoirs – Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, Saint Grégoire Le Grand, à la suite de Saint Augustin, Saint Ambroise et Saint Jean Chrysostome nous enseigne que : « Le royaume terrestre doit être au service du royaume des cieux pour ouvrir plus largement la voie qui mène au ciel … ». Pour lui, la politique est : « un instrument de la réalisation des fins surnaturelles ». C’est pourquoi Saint Augustin enchaine pour dire que : « A celui à qui revient la charge de la fin ultime doivent être soumis ceux qui ont la charge des fins antécédentes, et ils doivent être dirigés par son impérium ». Saint Thomas nous invite a rejeter tout régimes arbitraires, à haïr l’injustice et la tyrannie. Face à la tyrannie, « la résistance n’est pas sédition… ». Il conclut : « Il faut ôter le péché pour que cesse la plaie de la tyrannie »

C’est pourquoi nous allons nous battre aux côtes de toutes les Institutions, et pour ce qui concerne l’église, par la prière, afin que la paix règne dans ce pays.

Parce que, la guerre, l’instabilité, la misère, ne sont pas des fatalités. Elles sont toujours le prix de nos errements, de nos méchancetés, de nos vanités, de nos ambitions démesurées, de notre mépris pour l’autre, de l’absence d’amour pour le pays, de l’absence d’amour tout court. Ne continuons pas à faire de ce beau pays une boite noire de frustrations et de ressentiments, un gisement de colères et de révoltes.

Le peuple ivoirien a droit à la paix, à la sécurité, à la tranquillité, à la prospérité, au bonheur. Le chantier du redressement national exige l’implication de tous, dans notre diversité, mais dans notre attachement à la patrie commune. C’est le sens de notre appel constant au dialogue politique et de notre attachement à une réconciliation nationale authentique à travers les Etats Généraux de la République (EGR). C’est à cela que nous invitent, avec insistance, nos guides religieux depuis plusieurs années et les Evêques catholiques de Côte d’Ivoire, récemment à Korhogo. Ils nous ont parlé de la réconciliation nationale, et à travers elle de la libération des prisonniers politiques ; ils nous ont parlé de la concertation et du consensus ; ils nous ont parlé de l’indépendance totale de la Cei ; ils nous ont parlé d’élections présidentielles ouvertes et inclusives. C’est le programme dans lequel nous sommes engagés depuis plusieurs années.

Je voudrais ici solennellement dire que nous ferons tout, en cette année 2020, afin que la concertation nationale, le dialogue politique, conduisent à une Cei crédible, transparente qui inspire confiance à tous et à des élections présidentielles ouvertes et inclusives.

Chers camarades, voilà le chantier que nous allons réaliser cette année. Tous nos efforts seront concentrés sur les élections de 2020 et sur tout ce qui doit être fait pour que ces élections soit véritablement transparentes. Nous avons déjà marqué notre objection à cette Cei, dominée dans les commissions locales, pratiquement à 100 % par des militants du Rhdp. J’ai dit au sortir de la dernière rencontre, qu’en définitive, le Rhdp a transformé la Cei en une structure spécialisé de son parti. Nous n’irons pas à des élections organisées par une structure spécialisée du Rhdp. Donc la Cei doit être reformée pour qu’elle épouse les standards internationaux, pour qu’elle garantisse des élections libres et transparentes. Lorsqu’on voit combien de fois ils s’acharnent contre Soro Guillaume, parce que sa candidature va leur faire perdre des voix au nord, comment penser qu’ils ne mettront pas tout en œuvre pour utiliser toutes les Institutions chargée des élections pour frauder en 2020.

Ou les élections sont faites de façon transparente avec une Cei qui inspire confiance à tous, ou nous serons tous dans la rue ou en prison, pour que Alassane Ouattara installe Amadou Gon comme président de la République de Côte d’Ivoire. Mais nous n’assisterons pas passif, comme des moutons, et laisser Alassane Ouattara aller installer frauduleusement Amadou Gon comme président de la République de Côte d’Ivoire, contre la volonté des Ivoiriens. Nous n’accepterons pas ce coup de force ! Et il faut qu’Alassane Ouattara le sache. C’est pour cela que notre unité devient un instrument stratégique. Comme Dieu à prévu que les choses ne se passeront pas comme Ouattara le veut, il a ouvert les portes pour l’unité du Fpi. Il a fait tomber le mur de Jéricho, il a fait tomber le mur qui sépare le nord du sud, comme hier il a fait tomber le mur de Berlin. La chute du mur ouvre une ère de réconciliation. Je voudrais vous dire que tout est accompli à travers cette rencontre historique du 3 janvier 2020. Le reste n’est que l’affaire des hommes pour transformer la volonté divine, en réalité concrète. Là-dessus je voudrais vous dire que vous pouvez compter sur moi pour que la réconciliation au sein du Fpi, pour que l’unité de la grande famille du Fpi, soit très rapidement une réalité.

A travers cette rencontre, je peux dire que Dieu et Gbagbo m’ont mis en mission. Gbagbo m’a mis en mission de réconcilier son peuple, et je ne faillirai pas à cette mission. Je mettrai tout en œuvre pour qu’elle soit une réalité. C’est pourquoi je voudrais dès maintenant, demander à vous tous et vous toutes qui m’avez fait confiance dès le départ alors qu’aucun signe ne pouvait indiquer l’issue de cette bataille – je ne parlerai pas d’une victoire – vous qui avez eu foi en ce que je faisais, je voudrais vous dire de continuer à avoir foi dans le combat dans lequel vous êtes engagés. Car, tout ce qui est fait dans l’intérêt du peuple, tout ce qui est fait dans l’intérêt des hommes et des femmes, Dieu le bénit toujours, Dieu l’exauce toujours et Dieu l’accompli toujours. C’est pourquoi personnellement je n’ai jamais douté. Dieu est en train d’accomplir ce qu’il a décidé de faire, le changement, mettre fin à la dictature de Alassane Oattara, libérer ce peuple afin qu’il puisse emprunter la voie de la terre promise.

Comptez sur nous, soyez ouverts, soyez patients, soyez tolérants. Ces valeurs sont au centre de la réconciliation. Mais, je voudrais dire, à l’endroit de nos camarades qui sont dans l’autre chambre de la maison, qu’il y a un temps pour chaque chose, que les tensions, les conflits, les palabres, sont dans la nature de la vie humaine, de la vie en communauté. Mais on ne reste pas éternellement dans les palabres. Il y a toujours un temps pour la réconciliation. Le temps de la réconciliation est arrivé. Il n’est pas loin, le temps où Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Oulaye Hubert, Assoa Adou, etc, se retrouveront sur le même podium pour parler de la Côte d’Ivoire nouvelle. Il n’est pas loin, le temps où Issiaka Sangaré et tous nos camarades membres de la direction du parti seront dans des délégations communes avec Koné Boubacar, Ettien Amoikon etc, parcourant la Côte d’Ivoire pour porter le message de réconciliation à nos compatriotes. Ce temps n’est plus loin ! Et ce temps, nous devons le préparer. Parce que c’est ce temps que la Côte d’Ivoire attend de nous.

Nous avons fait le serment de servir la Côte d’Ivoire. Nous nous sommes engagés dans des conditions politiques difficiles, depuis la clandestinité, dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire attend de nous ce sursaut, cette capacité d’élévation pour tourner la page de la division, pour aller à la rencontre de ses aspirations et pour mettre fin au drame qu’elle vit. C’est de cela qu’il s’agit. Il ne s’agit pas de nos questions d’amour propre, il ne s’agit pas de nos ressentiments personnels, de nos frustrations personnelles. La Côte d’Ivoire est au-dessus de cela. La Côte d’Ivoire mérite que nous fassions un sacrifice pour cela. C’est ce sacrifice que nous attendons des uns et des autres.

La Côte d’Ivoire, notre pays, a besoin du Fpi. Parce que face au drame qu’elle vit, lorsqu’elle regarde à gauche et à droite, quelle force politique peut la sortir de ce trou ? C’est le Fpi, mobilisé avec toutes les forces politiques et sociales, qui n’adhèrent pas à la politique de Alassane Ouattara. C’est pourquoi je suis persuadé que personne, ni ici, ni là-bas, ne sera en reste dans le processus de réconciliation, ne restera au bord du chemin dans le processus de réconciliation. C’est cela qui rassure que 2020 est notre année. Qu’en 2020, comme le disent certains : « Tchoco tchoco, on va gagner ». J’en ai la profonde conviction depuis le 3 janvier 2020.

C’est pourquoi je vous demande de ne pas douter et de continuer le travail. Le travail, c’est la reconstruction du parti, c’est l’achèvement de l’opération N’Zrama ; le travail, c’est l’unité du parti. Dans les jours à venir, nous allons nous mettre à la tâche, de manière à ce que le congrès unitaire que nous attendons tous soit une réalité, dans un avenir très proche. Je vous demande donc de vous mettre au travail et de transmettre à tous nos camarades qui sont restés dans nos quartiers, nos communes, dans les villages, à l’intérieur du pays, que la Côte d’Ivoire est en marche vers le changement, que le Fpi est debout ; et que demain, unifié, réconcilié, il sera une force incontournable, une force imbattable pour la victoire en 2020 et pour la libération totale de notre pays la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie».

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