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Décès d’Arafat DJ : Tiémoko Assalé accuse la société ivoirienne

Le décès d’Arafat DJ dans un accident de route a ému presque toute la Côte d’Ivoire, puisque l’artiste est décédé alors qu’il n’avait que 33 ans. Sans pourtant écarter la responsabilité du chanteur dans son accident de moto, le journaliste et maire Tiémoko Assalé estime que la société ivoirienne est également en partie responsable de la mort du Yorobo, puisqu’elle restait silencieuse sur les acrobaties à moto du chanteur.

Le décès de DJ Arafat, roi du coupé décalé, dans un accident de moto, s’invite toujours à la une de l’actualité ivoirienne. Le chanteur ivoirien est décédé à la suite d’un terrible accident de route dans la nuit du dimanche, pendant certains ivoiriens avaient encore la tête à la fête musulmane. Dans les heures qui suivront, l’artiste coupé décalé succombera à ses blessures. Pour ceux qui ont eu l’occasion de voir la vidéo de l’accident de DJ Arafat, la vitesse est l’une des raisons pour lesquelles l’accrochage avec la Ford Focus a laissé de terribles séquelles au chanteur.

Sur les images que l’on a pu voir, le chanteur ivoirien n’a pas eu le temps d’éviter la voiture de la journaliste qui s’était déjà engagé dans un tournant. Pour le maire Tiémoko Assalé, le manque d’indiscipline sur les routes est l’une des principales raisons qui ont causé la mort de l’artiste Arafat

: «Combien de fois n’avons nous pas dénoncé l’indiscipline sur nos routes? Combien de fois n’avons nous pas dénoncé le laxisme de nos forces de l’ordre devant l’indiscipline des automobilistes sur nos routes ? Combien de morts, combien d’handicapés à vie, la conduite sans respect de la moindre règle du code de la route à causés dans notre pays? Qui ne voyait pas, à Abidjan, depuis des mois, que DJ Arafat et ses amis motards ne respectaient aucune règle du code de la route ? Qu’ils se livraient, en pleine agglomération, sur les routes d’Angre notablement, à des acrobaties dangereuses, en mettant au passage, leur vie et la vie des autres, en danger ?», s’interroge le maire ivoirien.

Si visiblement l’artiste roulait trop vite pour prendre l’information du danger, l’impunité des autorités ivoiriennes face aux mauvaises conduites partage aussi la responsabilité de la mort du Yorobo : «Qui ne sait pas que, si aucune mesure urgente n’est prise, les funérailles de DJ Arafat vont être l’occasion de nombreux autres drames? Car ses fans parmi les plus excités, se prepareraient à de terribles parades à moto, dans la ville d’Abidjan, à l’occasion de ces funérailles?

On l’a tous vu, et je l’ai écrit hier, dans les colonnes de « L’Elephant Déchaîné », par quelque bout qu’on prenne les raisons de la mort de DJ Arafat, les vidéos de l’accident nous conduisent à une seule conclusion: C’est l’irresponsabilité de la société ivoirienne qui a tué l’artiste. Ce qui ne l’exhoore pas de sa propre responsabilité».

L’appel de Tiémoko aux autorités

Le non-respect du code de la route est de loin la principale cause des accidents de circulation, plus exactement la mauvaise conduite de certains usagers des routes. Le décès d’Arafat DJ a donc été une nouvelle occasion pour le maire de lancer un appel aux autorités pour une plus grande rigueur dans les sanctions :

«Si, au-delà de l’émotion, nous continuons à nous installer dans la politique de l’autruche, à fuir nos responsabilités, on aura tué à 33 reprises, DJ Arafat. Et dans ce cas, nos actuelles larmes de crocodile ne seront qu’une escroquerie morale vis à vis des générations futures, qu’on n’aura pris aucune mesure pour protéger de ce genre de drame. Sortons de nos maisons et regardons le sang dans les rues. C’est un appel à la responsabilité.

Et ma petite réflexion de ce matin n’est pas une réflexion sur la mort de DJ Arafat mais une réflexion sur sa vie, après sa mort. Il vivra pour toujours, si nous nous saisissons de sa mort pour traiter l’un des problèmes les plus graves de notre société : indiscipline sur nos routes. Sortons du folklore, installons-nous dans la réflexion sur nos responsabilités.», conclut le maire de Tiassalé.

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