La prime des enseignants était au cœur des discussions ce lundi 30 septembre 2024 entre la ministre de l’éducation nationale et les associations syndicales. Plus d’une dizaine de faitières projettent de faire grève du 15 au 17 octobre 2024, pour revendiquer l’attribution des primes aux enseignants en Côte d’Ivoire.
La prime des enseignants est réclamée depuis belle lurette par le personnel éducatif en Côte d’Ivoire. Ce lundi 30 septembre 2024, Mariatou Koné, ministre de l’éducation nationale, a échangé avec les associations syndicales affiliées à son ministère. Au cœur des échanges de ce lundi, la question de la prime des enseignants en Côte d’Ivoire. Pour se faire entendre et faire bouger les lignes, plus d’une dizaine de faitières ont appelé à une grève des enseignants, du 15 au 17 octobre 2024, en dépit de la trêve sociale signée entre le gouvernement et les fonctionnaires jusqu’en 2027. Rappelons que les enseignants ont d’ores et déjà obtenu satisfaction sur plusieurs sujets, notamment sur la question des cours de mercredi. Mariatou Koné, ministre de l’éducation nationale, a annoncé la suppression des cours de mercredi à compter de la rentrée 2024-2025 en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs les enseignants ont également perçu une prime de logement depuis plus d’un an désormais : «Dans le cadre du dialogue permanent que j’ai initié depuis ma prise de fonction avec les organisations syndicales, j’ai reçu ce lundi 30 Septembre 2024 les faîtières des organisations syndicales de mon département ministériel. Ces échanges qui s’inscrivent également dans le cadre du dialogue sectoriel ont été l’occasion pour l’ensemble des faîtières d’adresser leurs remerciements au gouvernement pour les mesures prises en leur faveur, notamment l’indemnité de logement, la suppression des cours de mercredi et l’abrogation de l’arrêté 0041 qui avait consacré la non-syndicalisation des directeurs d’écoles.», a déclaré la ministre de l’éducation nationale.
Mariatou Koné invite les faitières engagés dans la grève d’octobre à revenir sur leur position, et à privilégier la voie du dialogue : «J’ai saisi cette occasion pour inviter à nouveau nos partenaires à toujours privilégier la voie du dialogue. S’agissant des préoccupations posées par nos partenaires relatives aux revendications d’ordre financier, deux ateliers seront bientôt organisés à l’effet d’examiner toutes ces questions.», a conclu la ministre de l’éducation nationale. Il y’a quelques jours, le MIDD, l’une des principales associations syndicales affiliées à l’éducation nationale, marquait son refus d’aller à la grève du 15 au 17 octobre, pour réclamer la prime des enseignants en Côte d’Ivoire.
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