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Pour Doumbia Major, la nouvelle Constitution autorise Ouattara à briguer un 3e mandat

Les débats autour de la légitimité du troisième mandat de Ouattara Alassane ont refait surface après le décès d’Amadou Gon Coulibaly. Pressé par le temps, le parti présidentiel envisage une candidature de Ouattara Alassane, une hypothèse qui fait renaitre la polémique sur la légitimité de cette candidature. Pour Doumbia Major, la nouvelle Constitution ivoirienne est claire à ce sujet.

La nouvelle constitution ivoirienne autorise-t-elle Ouattara Alassane à se présenter pour un troisième mandat à l’élection présidentielle d’octobre 2020 ? Sur la question, l’opposition et le pouvoir en place affichent leur divergence depuis des mois. Au mois de mars, le président Ouattara Alassane avait mis un terme à la polémique en annonçant qu’il renonçait à briguer un troisième mandat en Côte d’Ivoire. Après la disparition du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la présidentielle de 2020, les appels pressants à l’endroit du président ivoirien se multiplient.

Il y’a quelques jours, le groupe parlementaire RHDP appelait Ouattara Alassane à se présenter pour un troisième mandat en Côte d’Ivoire, un appel réitéré par plusieurs élus proches du pouvoir en place. Face à l’hypothèse d’une candidature de Ouattara, plusieurs opposants tirent la sonnette d’alarme en dénonçant un piétinement de la Nouvelle Constitution ivoirienne. Pour l’opposant ivoirien Doumbia Major, le débat sur la légitimité du troisième mandat du président ivoirien n’a pas lieu d’être, puisque la Constitution promulguée en novembre 2016, tranche clairement sur le sujet :

«La nouvelle constitution dit que le président et le vice président sont élus sur un Ticket, il n’y a pas ça de prévu dans l’ancienne constitution. Donc si le Président Ouattara a été élu sur un Ticket une fois, il peut être candidat sur un ticket une seconde fois. C’est une nouvelle constitution et aucune disposition l’empêche d’être élu sur un Ticket comme président ou comme vice-président. Il faut arrêter les débats puérils. Quand on est opposant, on cherche plutôt des arguments pour battre l’adversaire et non des stratégies pour éliminer nos adversaires en amont, par des artifices juridiques.», lance le président du congrès panafricain pour le renouveau.

Une Constitution qui a touché au juridique

«C’est très clair. Je peux me représenter si je le souhaite. C’est une nouvelle Constitution qui a touché non seulement à l’exécutif, avec un poste de vice-président, qui a touché au législatif avec la création d’un Sénat, qui a touché au judiciaire, avec la création de nombreuses cours plutôt que des chambres. C’est une toute nouvelle Constitution. Et tous les avis juridiques que j’ai consultés me confirment que si je veux être candidat en 2020, je peux l’être. Et ce serait conforme à la Constitution.», confiait le président ivoirien dans un entretien accordé à RFI l’année dernière.

Le 5 mars dernier, Ouattara Alassane avait annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en Côte d’Ivoire, une annonce qui avait été saluée par l’opposition ivoirienne. Après la disparition de son successeur, le président ivoirien pourrait revenir sur sa promesse, surtout après les nombreux appels pressants lancés par les hauts cadres et militants de son parti politique.

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